Loi LOM 2025 : défis et obligations pour les taxis et VTC

La loi LOM 2025 : une nouvelle étape pour une mobilité plus propre

Adoptée en 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) vise à moderniser les transports et à réduire les émissions polluantes.
En 2025, cette loi franchit une nouvelle étape importante : un durcissement des quotas de véhicules à faibles émissions (VFE), qui impacte directement les flottes de taxis et VTC.

Cette évolution s’inscrit dans le cadre des engagements de la France pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et pour améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations.


Quels sont les nouveaux objectifs imposés par la loi ?

Depuis janvier 2025, la LOM renforce plusieurs obligations environnementales, en particulier pour les véhicules utilisés à titre professionnel :

1. Des quotas de véhicules à faibles émissions (VFE)

Les entreprises de transport doivent désormais renouveler une part croissante de leur flotte avec des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes.

  • 50 % minimum des nouveaux véhicules acquis en 2025 doivent être à faibles émissions.
  • Ce seuil passera à 70 % en 2027, puis à 100 % en 2030.

2. Une extension des obligations aux VTC et taxis indépendants

Jusqu’ici, les obligations s’appliquaient surtout aux grandes flottes et aux loueurs. En 2025, la loi élargit le champ d’application :

  • Les chauffeurs indépendants et petites flottes VTC sont désormais concernés.
  • Les autorités locales peuvent imposer des quotas spécifiques dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE).

3. Un suivi obligatoire via un registre national

Chaque flotte devra déclarer la composition de ses véhicules dans un registre national pour permettre un suivi transparent des émissions et du respect des quotas.


Pourquoi cette loi impacte fortement les taxis et VTC

Les taxis et VTC sont au cœur de la mobilité urbaine : ils circulent quotidiennement dans les centres-villes, souvent soumis à des restrictions environnementales.
La LOM 2025 les place donc en première ligne de la transition écologique.

Mais cette évolution n’est pas sans difficultés :

  • Coût d’acquisition élevé des véhicules électriques.
  • Autonomie limitée pour les longues journées de course.
  • Infrastructures de recharge encore insuffisantes dans certaines zones.
  • Adaptation logistique des exploitants (gestion des temps de charge, planification).

👉 Malgré ces obstacles, cette mutation ouvre aussi de nouvelles opportunités pour les professionnels.


Les opportunités de la transition écologique pour les chauffeurs

1. Accès prioritaire aux zones à faibles émissions (ZFE)

Les taxis et VTC dotés de véhicules électriques ou hybrides bénéficient d’un accès autorisé dans les centres-villes et ZFE où les véhicules thermiques sont de plus en plus restreints.
➡️ Un avantage concurrentiel important pour les chauffeurs “verts”.

2. Réduction des coûts d’exploitation

Même si l’investissement initial est plus élevé, un véhicule électrique permet de :

  • réduire les frais de carburant,
  • limiter les coûts d’entretien,
  • bénéficier d’aides à l’achat et bonus écologiques.

3. Une image de marque plus responsable

Les clients, notamment en milieu urbain, sont de plus en plus sensibles aux valeurs écologiques.
Un chauffeur éco-responsable gagne donc en crédibilité et en visibilité sur les plateformes et annuaires spécialisés.


Comment les flottes peuvent s’adapter dès maintenant

  1. Planifier le renouvellement progressif du parc en privilégiant les modèles électriques ou hybrides.
  2. Profiter des aides disponibles : bonus écologique, prime à la conversion, subventions régionales.
  3. Installer ou accéder à des bornes de recharge adaptées à l’activité.
  4. Communiquer activement sur la démarche écologique auprès des clients (site web, fiche annuaire, réseaux sociaux).

💡 Un annuaire de taxis et VTC peut devenir un levier puissant pour mettre en avant les chauffeurs éco-responsables et faciliter la recherche de services durables par les usagers.


Quel rôle pour les annuaires et comparateurs dans cette transition ?

Face à cette mutation, les plateformes et annuaires spécialisés ont un rôle central à jouer :

  • Identifier les chauffeurs à faibles émissions.
  • Permettre aux clients de filtrer leurs recherches par type de véhicule.
  • Mettre en avant les professionnels conformes à la loi LOM.

👉 Cela renforce la visibilité des chauffeurs engagés dans la mobilité durable et favorise un transport plus vert et plus transparent.


Conclusion

La Loi LOM 2025 marque une étape clé vers une mobilité urbaine plus propre et plus responsable.
Pour les taxis et VTC, elle représente à la fois un défi économique et une opportunité de modernisation.

En s’équipant de véhicules à faibles émissions et en valorisant leur démarche via les annuaires et comparateurs spécialisés, les chauffeurs peuvent non seulement anticiper les contraintes réglementaires, mais aussi gagner un avantage concurrentiel durable.

🚗💨 La route vers la mobilité zéro carbone est lancée — et les taxis et VTC ont tout à gagner à être à l’avant-garde de ce changement.